Qu’on se le dise tout de suite, ce titre est mensonger. Je ne suis pas croyante alors annoncer un pèlerinage… pourtant il se prête bien à l’article qui va suivre : la description et la visite d’Einsiedeln, un lieu reconnu en Suisse pour son aspect religieux.
Cet endroit m’apparut opportun à visiter, se trouvant peut-être bien au fin fond de la Suisse, mais à seulement 50 min de train de Zürich où vit mon amie Elodie. Nous voulions trouver un endroit un peu insolite et en dehors de la ville zurichoise pour une de nos escapades suisses, que lorsque je fis mes recherches, je tombai sur Einsiedeln. Je fus directement curieuse d’en apprendre davantage. Puis, je découvris également, que le monastère possédait une bibliothèque… qui n’est pas ouverte au public, à moins d’une visite guidée… en allemand… qu’importe, sans plus attendre je pris directement les billets pour la visite guidée. Je vous en parle par la suite, mais d’abord quelques mots sur Einsiedeln.
Einsiedeln, petite ville schwytzoise au cœur de la Suisse
On ne va pas se mentir, si Einsiedeln est connue en Suisse, voire à l’étranger, c’est pour son monastère bénédictin. Pourtant, en y débarquant, je découvris un charmant petit centre-ville, avec la Hauptstrasse (rue principale) qui mène à son plus célèbre monument.
En arrivant avec le train en provenance de Zürich (changement de train à Wädenswil), mon regard fut attiré par les trois tremplins indiquant une pratique du saut à ski dans la région. Certes, nous nous situons à 900 m, mais j’avais plutôt l’impression en regardant les paysages défilés d’entrer dans une de ces images bien colorées des fonds d’écran Windows, avec les champs d’un vert éclatant et le ciel d’un bleu magnifique et sans défaut. Le cliché suisse est garanti !
Pour la petite histoire sportive, les tremplins d’Einsiedeln étaient anciennement connus sous le nom de Nationale Skisprunganlage Eschbach Einsiedeln. L’installation comprend quatre sauts, le saut Andreas Küttel, le saut Simon Ammann, le grand saut KPT et le petit saut KPT. Les noms des deux plus grands tremplins commémorent les deux meilleurs sauteurs à ski suisses Andreas Küttel et Simon Ammann. Les tremplins sont le centre d’entraînement le plus important de Suisse. Ils ont d’ailleurs déjà accueilli le Grand Prix d’été (oui d’été, vous avez bien lu pour un sport hivernal) de saut à ski, organisé par la Fédération internationale de Ski.
Einsiedeln offre aux visiteurs des bâtiments historiques, notamment le Rathaus ou les divers hôtels qui entourent la place du Kloster. Il y a même un mini-golf !
À la découverte du cliché suisse
Ayant deux heures à tuer avant de participer à la visite guidée, nous avions décidé de faire une balade et de pique-niquer au bord du lac de Sihl. La destination touristique de Einsiedeln-Ybrig-Zürichsee propose de nombreux recoins pour faire de la randonnée. En effet, qu’il s’agisse de sentiers naturels spéciaux, d’expéditions guidées ou de l’option pratique du téléphérique, les marcheurs et les randonneurs peuvent trouver d’innombrables possibilités dans la région.
Ainsi, nous pûmes compter sur les panneaux explicatifs sur la place du Kloster et qui indiquent les diverses marches à thèmes à entreprendre à Einsiedeln. Nous décidâmes de faire le St. Benediktsweg. 60 minutes à marcher dans la Suisse primitive.
Naturellement, puisque nous avions décidé de prendre le chemin en commençant par le monastère, nous ne comprîmes pas qu’il fallait carrément passer dans l’enceinte du monastère et non à côté de celui-ci. Cela nous fit perdre quelques minutes, mais nous permit de dire bonjour aux nombreux chevaux qui peuplent les alentours herbeux de l’Abbaye. Pour faire simple, si vous décidez de faire cette balade, dans ce sens, suivez les panneaux jaunes indiquant Birchli.
Outre l’église du monastère, il est possible pour les visiteurs de saluer les nombreux chevaux, dans les écuries du monastère. Ces chevaux sont nommées « Cavalli della Madonna » et sont élevés dans le plus ancien haras encore existant en Europe. En effet, les anciennes écuries ont été construites entre 1764 et 1767.
Nous pûmes alors passer le long des écuries avant de déboucher sur un chemin caillouteux, le St. Benediktsweg (d’où le nom de ce tracé de randonnée) qui monte sur une petite colline, en direction du patelin de Birchli. Sur celle-ci se trouvent une statue de Saint-Bénédicte et la vue sur le monastère, la ville d’Einsiedeln ainsi que sur les tremplins est très jolie. Par la suite, nous entreprîmes de continuer notre marche en empruntant le chemin Kühlmattli.
Dès cet instant, nous nous sentions en liberté dans la nature, à la découverte d’un air pur et frais qui nous manquait le matin même à Zürich. Le cliché suisse est à nouveau de sortie : des champs vert éclatant, des vaches, un lac, des montagnes en arrière-plan. Eh oui, c’est ce qui ressort le plus quand on raconte l’Helvétie et dans la Suisse primitive, on ne peut y échapper. De quoi, le temps d’un après-midi, s’échapper de la frénésie citadine. Bucolique, pittoresque, mais il me manque le côté sauvage. On est loin du wilderness.
Nous passâmes ainsi par le village de Birchli, et nous découvrîmes que la route passait par là, avant de rejoindre le lac. N’étant pas sûres du temps à disposition avant la visite guidée, nous décidâmes de descendre pique-niquer au bord du lac et de prendre le car postal pour retourner au centre d’Einsiedeln.
Le lac de Sihl (Sihlsee) est un réservoir, le plus grand de Suisse en termes de surface, situé dans la haute vallée d’Einsiedeln. Il est traversé par la rivière Sihl et est endigué par un mur de barrage de 33 mètres de haut et 124 mètres de long. Il est très paisible de se balader le long de la rive mais plus difficile de s’y baigner où nous nous trouvions. Un lac et des montagnes aux alentours, il est clair que je ne peux que trouver ce paysage paisible, mais tout de même pas de quoi outrepasser ma Riviera chérie.
Nous prîmes le car postal pour retourner à Einsiedeln, où nous avions au final une trentaine de minutes avant la visite guidée. Nous dégustâmes un café au Tulipan Bistrot et nous nous dirigeâmes vers l’Office du Tourisme, situé dans la Hauptstrasse pour le point de départ de cette visite guidée tant attendue et objet de notre visite du jour à Einsiedeln.
L’Abbaye d’Einsiedeln, patrimoine millénaire
Si vous voulez pouvoir admirer la magnifique bibliothèque de l’Abbaye ainsi qu’en apprendre davantage sur cet endroit spirituel, il vous faudra prendre part à la visite guidée officielle, sous l’égide de l’Office du Tourisme. Pour un tarif de 20 CHF, chaque jour, hormis les dimanches, à 14 heures, vous pourrez développer vos connaissances sur Einsiedeln.
Il va sans dire que la visite est seulement réalisée en allemand. La langue anglaise serait bienvenue, mais cela n’est pas encore d’actualité. Je fus un peu déboussolée quand la guide commença son charabia rapidement en suisse allemand. A la vue de mon expression sûrement perplexe, j’imagine, elle demanda si le suisse allemand était ok pour tout le monde. Ma pote demanda qu’elle explique les informations en allemand, et se fut parti pour 75 minutes de visite, en bon allemand. Ouf, premier miracle du jour !
Tout ceci, pour qu’au final, je ne comprenne que le 75% de ce que la guide racontait, et ce lorsque j’écoutais attentivement, car naturellement, dans la bibliothèque, émerveillée de chaque recoin, il me sera plus difficile d’être concentrée. Ainsi, je ne vais pas vous expliquer toutes les finalités de l’Abbaye d’Einsiedeln, le but étant également de vous donner envie de vous y rendre et de prendre part à cette visite. De nombreuses informations sont complétées par des recherches effectuées en ligne.
Tout d’abord, pourquoi ce lieu est-il particulièrement reconnu comme le lieu de pèlerinage le plus connu de Suisse. La raison première est qu’il se situe sur un des chemins de Saint-Jacques. Ce sont des chemins qui partent de plusieurs pays européens avant de rejoindre l’itinéraire officiel de Saint-Jacques-de-Compostelle. En Suisse, le chemin de Saint-Jacques est connu sous le nom de Jakobsweg et Via Jacobi.
Dès le début du Moyen Âge, les pèlerins venant d’Europe du Nord et de l’Est entraient en Suisse par le lac de Constance et traversaient le pays jusqu’à Genève. En parcourant la campagne, les pèlerins passaient par trois lieux de pèlerinage traditionnels, l’Abbaye d’Einsiedeln, le Ranft de Flüeli (Obwald) et les grottes de Saint-Béat (Berne).
Ils traversaient également des villes et villages historiques, tels que Saint-Gall, Lucerne, Schwyz, Interlaken, Thoune, Fribourg et Lausanne. Aujourd’hui, les chemins d’origine ont été restaurés et la Via Jacobi fait partie intégrante du chemin européen de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Nous arrivâmes sur la place du Kloster où une fontaine magnifique, la Marienbrunnen, également appelée Frauenbrunnen, avec une Vierge dorée en son centre appelle les visiteurs à se rendre dans l’Abbaye. Le sol est en gravier, mais est provisoire selon la guide, puisqu’il existe depuis environ deux ans un conflit entre le monastère et la commune, n’arrivant pas à se mettre d’accord sur le revêtement que devra avoir le sol. Sur ce point, un miracle n’est pas encore arrivé.
Naïvement, une personne du groupe demanda si l’eau qui jaillit de la fontaine est bénie (on en prendrait tous une coupelle cependant si cela était le cas), mais il s’avère, sans surprise, que l’eau provient d’une source proche dans les montagnes.
Le monastère d’Einsiedeln a une histoire de plus de 1’000 ans. Du modeste ermitage de Meinrad dès 835 à l’église monastique baroque d’aujourd’hui, l’Abbaye a connu de nombreuses périodes de prospérité, mais aussi des crises. C’est l’un des rares monastères de Suisse à avoir survécu à la Réforme, à l’helvétisme et aux changements sociaux. La raison principale en était l’importance d’Einsiedeln en tant que lieu de pèlerinage. Même lorsque le pèlerinage était désapprouvé, voire interdit, les croyants étaient attirés par la chapelle de la Grâce. Depuis le XIIe siècle, on y trouve une statue de Marie avec l’enfant Jésus, appelée « Image de la Grâce ». En faisant face à l’image, les gens espéraient la guérison ou le salut. Jusqu’ici, rien de folichon, plutôt habituel pour les croyants, mais pourquoi alors ce monastère, de tous les endroits, exerce-t-il une telle attraction ?
Je vous instaure un petit suspense, la suite de la visite n’expliquant pas cette attractivité dans l’immédiat. En effet, à la suite des explications en dehors du monastère, nous commençâmes la visite par entrer dans le Gymnasium, le gymnase. Dans l’aile nord du monastère, qui a été construit dans une forme carrée, à partir de 1703 selon les plans de Caspar Moosbrugger, se trouve une école où des jeunes étudient jusqu’à l’obtention de baccalauréat. Réservée initialement à l’apprentissage des moines, il s’agit aujourd’hui d’une école secondaire privée qui fait même internat en semaine et qui est reconnue par le canton de Schwytz et le gouvernement fédéral. Depuis 1977, des jeunes filles sont également admises. C’est aussi dans cette aile nord que se situe mon graal, la bibliothèque.
Sous le regard un peu circonspect du moine en charge de la bibliothèque, le plus strict du monastère selon la guide, elle nous en apprend un peu plus sur la vie de ceux-ci à Einsiedeln. Aujourd’hui, la communauté monastique d’Einsiedeln compte une cinquantaine de moines âgés de 25 à 90 ans. Ils sont actifs dans la pastorale scolaire, de pèlerinage et paroissiale et accomplissent de nombreuses tâches au sein du monastère. Cette communauté monastique vit selon la Règle de Saint Benoît (aucune idée de ce que cela veut dire) et existe sans interruption depuis l’an 934.
La communauté se sait appelée à servir Dieu et les gens dans ce lieu et à honorer la Sainte Vierge Marie. Et c’est là qu’intervient la grande attractivité d’Einsiedeln pour les pèlerins : la Vierge Marie, mais surtout son apparence. En effet, elle est noire.
La chapelle de la Grâce avec la Vierge noire est le point central de la ville de pèlerinage d’Einsiedeln. Elle se trouve à l’endroit où Saint Meinrad a vécu et a été tué en 861. Il est ainsi plutôt insolite de voir une statue sainte de couleur noire, et c’est tout ce qui en fait son importance ! La Vierge noire avec l’enfant Jésus date du XVe siècle. L’image de la Madone a été noircie au fil des siècles par des bougies et des lampes à huile, qu’elle finit par être peinte en noir.
Il n’est pas autorisé de prendre des photos à l’intérieur de la chapelle. Toutefois, vous pourrez vous imprégner de l’atmosphère de celle-ci sur internet ou sur le site officiel de l’Abbaye. Mais comme pour la visite, nur auf Deutsch. L’intérieur est bien chargé, au contraire de la façade de l’Abbaye, toutefois la couleur blanche permet de ne pas ressentir une oppression d’informations comme cela peut souvent survenir dans les lieux saints, avec des statuts, des peintures, des cierges, etc. Mention spéciale pour les orgues, disséminés dans l’église abbatiale, qui sont magnifiques. Et puis, les deux frères qui réalisèrent les décorations étaient un peintre et un sculpteur de plâtre. Je vous conseille ainsi d’avoir l’œil car parfois il se pourrait que des éléments peints ne soient pas réellement en 2D !
J’ai omis de vous parler de la bibliothèque, qui clôturera cet article. Il me faut encore vous parler d’une activité à réaliser lors de votre venue à Einsiedeln et compris dans le package de la visite guidée. Il s’agit du DiaVision. Un nom qui laisse songeur et promet une expérience technologique ou alors futuriste. Au final rien d’exceptionnel, puisqu’il s’agit d’un film d’images d’une trentaine de minutes sur la vie et la spiritualité des moines. Je me suis même endormie, fatiguée d’une journée à vagabonder de tous les côtés. Ou peut-être était-ce l’heure de la sieste digestive, ou la langue allemande… en tout cas aucun miracle de ce côté-ci, mais selon ma camarade de visite, il était tout à fait intéressant pour comprendre davantage sur la vie des moines.
Patrimoine culturel : Bibliothèque de l’Abbaye
Comme vous avez pu le lire auparavant dans mon article, l’Abbaye bénédictine n’est pas seulement un lieu de spiritualité, mais aussi d’éducation. La bibliothèque, qui n’est accessible que dans le cadre de visites guidées, abrite des manuscrits et des livres datant de la fondation du monastère en 934. Le trésor culturel comprend également les archives du monastère avec des documents sur la vie monastique remontant au Xe siècle, ainsi que la plus grande bibliothèque musicale privée de Suisse. Et puis, j’aime tellement découvrir ces temples sacrés du savoir, que le prix de 20 CHF ne me découragea pas à entreprendre cette visite guidée.
La bibliothèque de l’Abbaye est considérée comme le miroir de la vie intellectuelle du monastère selon un ancien bibliothécaire de celui-ci. Elle témoigne de la tradition ainsi que de la culture. Ces deux termes sont extrêmement importants et sont ceux d’ailleurs ceux qui me viennent instantanément à l’esprit lorsque j’entre dans des lieux de savoir aussi anciens que celui d’Einsiedeln. Outre l’aspect religieux propre aux bibliothèques de monastère et qui n’est pas mon but de visite, mais qui est également absolument primordial à comprendre et à découvrir au travers de tous ces écrits ; se dire que des générations de personnes, au fil des siècles, ont recueilli, écrit, ou encore traduit tous ces livres, me fait réaliser à quel point la tradition et la culture sont essentielles pour comprendre le monde. Et se dire que j’en suis le témoin, au XXIe siècle, de tous ces biens culturels du passé.
Restaurée dernièrement, c’est grâce au petit feuillet, écrit dans trois des langues nationales et en anglais que les prochaines informations seront ressorties, n’ayant absolument rien écouté du savoir de notre guide. Eh oui, j’étais tellement émerveillée que je vagabondais à ma guise, d’étagères en étagères, sans écouter.
La bibliothèque contient actuellement 1’280 manuscrits, plus de 1’100 incunables et livres imprimés anciens ainsi qu’environ 230’000 autres volumes de tous les domaines de la connaissance mais principalement historique, politique et religieux. Ils ne sont pas tous exposés dans la grandiose salle baroque, mais également dans la cave du monastère.
Ainsi, la plupart des écrits mentionnés auparavant se trouvent dans la salle baroque dite de « la Grande Bibliothèque ». Celle-ci fut construite entre 1710 et 1718. Claire, spacieuse, lumineuse, les adjectifs sont nombreux pour la décrire.
L’entrée de la bibliothèque est ornée par un pilastre, surmonté de grandes armes de l’Abbaye. Des impostes se trouvent de chaque côté qui sont formés de stuc. Les colonnes dans la bibliothèque sont également réalisées en cette matière, et non en marbre comme certains pourraient le penser. La salle se divise en deux nefs, et se compose de voûtes en anse de panier, supportées par les trois colonnes ioniques de stuc. La bibliothèque est composée de deux étages, dont l’accès à l’étage supérieur n’est pas accessible au public. Elle est entourée par une galerie, dont les côtés étroits reposent chacun sur quatre colonnes. De plus, il peut être admiré dans les embrasures des fenêtres des médaillons contenant des portraits à l’effigie de papes et d’empereurs qui sont confectionnés également en stuc sur un fond de couleur ocre.
Le style Régence n’est pas à mettre de côté, notamment au niveau du plafond qui fut enrichi d’ornements légers et élancés en stuc de couleur naturelle, sur un fond de ton rose pâle propose à ce style, tout comme avec la grille qui borde la galerie et qui donne un charme élégant à la salle, déjà somptueuse.
Ce qui au final, me donne ce petit plus au niveau esthétique, c’est le bleu intense des étagères et des encadrements des portes. Cette couleur habille la salle et lui donne tout son charme en s’harmonisant avec le rose pâle du plafond et le gris des colonnes.
Franchement, une architecture et une richesse de contenu qui me laissent sans voix. Même si, elle ne peut encore rivaliser avec la magnifique bibliothèque de l’Abbaye de Saint-Gall, qui est la plus belle que j’ai visitée en Suisse.
Ainsi, l’Abbaye d’Einsiedeln cultive l’hospitalité depuis plus de 1’000 ans et accueille les nombreux pèlerins sur le chemin de Saint-Jacques, les personnes intéressées par la culture et les voyageurs qui font une halte dans le plus important lieu de pèlerinage de Suisse. Un lieu associé à une pratique, ici religieuse, mais qui finalement peut satisfaire diverses parties prenantes. Un lieu comme je les aime, éclectique.
Et si vous êtes dans la région de Schwytz, dirigez-vous vers un de ses cantons voisins, Glaris, où une étonnante et notamment audacieuse marche vous attend.
Si j’avais su qu’il y avait cette magnifique bibliothèque lors de ma visite, j’aurais pris part à la visite guidée ! Merci alors pour cette information. As-tu un endroit qui recense les plus jolies bibliothèques que tu as visitées ?
Jana
Merci Jana pour ton gentil commentaire. Je suis actuellement entrain d’élaborer un onglet sur ces merveilles du savoir.