Je suis toujours autant étonnée quand je parle autour de moi de la Tine de Conflens et que mon interlocuteur me répond qu’il ne connaît absolument pas cet endroit. Puis, je lui montre quelques photos et me voilà de nouveau embarquée à faire découvrir ce magnifique lieu.

Pourtant, il y a un plus d’un an, je ne connaissais pas non plus ce coin. Et quelle découverte ! A seulement quelques kilomètres de Lausanne, on ne peut imaginer la merveille que nous allons découvrir bien cachée dans le fond du Gros-de-Vaud !

C’est toute émerveillée que lors de ma première visite à la Tine de Conflens, je découvre au détour d’un sentier humide, creusé dans une pierre perlée d’eau, un spectacle idyllique. Telle une caverne à ciel ouvert, nous ne pouvons qu’admirer ce cadre que j’aime à décrire comme «amazonien» (j’attends encore de voir surgir Indiana Jones filé à toute allure sur une liane à la recherche de nouvelles aventures).

On se laisse porter par le bruit des eaux tumultueuses (surtout en période de précipitations) pour déboucher sur une magnifique cascade qui semble dominer ce décor. Pourtant, nous ne pouvons nous arrêter de décortiquer chaque recoin, que ce soit en levant les yeux pour tomber sur de vertigineux arbres ou encore en se demandant ce qui se cache au loin, par où chemine la Venoge. Du patois vaudois signifiant « chute des confluents », c’est précisément à cet endroit, dans ce cirque rocheux que la confluence du Veyron et de la Venoge s’effectue pour former un bassin naturel où l’envie de se baigner, telle une nymphe, résonne.

Pourtant, je n’ai, malgré cet appel, jamais encore entrepris de tremper, ne serait-ce que mes pieds dans ces eaux bucoliques qui m’ont l’air quand même bien fraîches ! C’est surtout l’occasion de s’échapper pour un court instant de l’effervescence du quotidien dans un lieu enchanteur, favorable à la détente et à l’imagination.

Pour les amoureux de la nature, vous ne serez pas déçus et ceux qui ont tendance à ressentir les énergies de ce genre d’endroit, à la Tine de Conflens, vous vous retrouverez envahis par de merveilleuses ondes positives.

Ce genre d’endroit me laisse souvent sans voix devant la diversité des paysages que la Suisse propose.

Informations

Difficulté : Facile, attention cependant lors de fortes pluies, le chemin descendant à la chute reste humide et mouillé quelques jours.

Temps de marche : 10 minutes depuis le parking ou environ une quarantaine de minutes depuis la gare de La Sarraz. Vous pouvez entreprendre également une boucle qui passe par Cossonay, et dont le tracé se trouve sur le site officiel de l’Office du tourisme de Morges.

J’ai découvert un nouveau chemin (août 2021), plus long de 10 minutes, pour se rendre à la Tine. Pour ce faire, il vous faudra vous rendre au centre sportif de La Sarraz, vous y parquer (parking gratuit) puis suivre le chemin longeant La Venoge. Vous découvrirez en route, un centre artisanal, culturel et de loisirs alternatif qui n’a rien à envier à Berlin. Il s’agit de La Filature où par le passé (ouverture en 1871), la production de couverture y était associée.

Je vous conseille vivement de vous y arrêter, au retour de la ballade pour une bonne bière ! En effet, la brasserie de la Condémine s’y trouve !

Ouverture : se renseigner sur le site officiel de La Sarraz et sur celui de Morges Tourisme, puisque souvent l’utilisation du chemin descendant à la Tine depuis l’itinéraire balisé peut être fermé pour des mesures de sécurité. Personnellement, le panneau interdiction ne m’a jamais arrêtée, il faut simplement être très prudent et ne pas s’aventurer trop loin quand on aperçoit la chute d’eau.

Accès : En provenance de la Sarraz, lorsque vous apercevez le Café de la Tine, prendre la route qui descend sur la gauche, traverser la Venoge, puis remonter légèrement puisqu’au premier virage, le parking se trouve juste à côté de la glissière de sécurité sur la gauche.

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