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Innsbruck, la pétillante capitale des Alpes

D’un autre temps, la ville d’Innsbruck est une petite pépite autrichienne qui réussit à mélanger de la nature, de l’urbanisme, de la gastronomie, de la culture et du sport. Que pourrais-je demander de plus pour une destination ?

Les possibilités de visites et d’activités sont nombreuses et pourtant elle respire un calme olympien entre cœur historique vintage et nouvelles architectures modernes. Fief d’histoire, Innsbruck se révèle comme la « capitale des Alpes » et celle du Tyrol autrichien. Cinquième ville autrichienne en termes de population (derrière Vienne, Graz, Linz et Salzbourg), elle est devenue ma deuxième ville préférée du pays de la Schnitzel après la romantique Salzbourg.

J’y ai passé deux jours entiers durant mon deuxième « train trip » en Autriche, ne connaissant que très peu cette destination qui éveillait mon imaginaire avec des montagnes enneigées et surtout son tremplin à ski historique que je « spottais » à chaque déplacement en train en Autriche (et j’en ai fait depuis mon enfance).

J’y suis ainsi allée en été, mais indéniablement il me faudra revenir en hiver tellement cette ville fut une belle surprise, et puis on ne peut échapper à un after ski autrichien, ici ou dans les nombreuses stations du Tyrol autrichien (rien que pour entendre du DJ Ötzi!!).

Cet article regroupe ainsi les divers incontournables et activités à réaliser à Innsbruck, en été. Vous verrez, on ne peut s’y ennuyer.

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Flâner dans la vieille ville d’Innsbruck, haute en couleurs et en histoire

Au charme incomparable, la vieille ville d’Innsbruck se découvre idéalement à pied, un peu comme un musée à ciel ouvert ! Laissez-vous simplement vivre en flânant de ruelles en ruelles à la découverte d’un riche patrimoine historique et culturel. Bon, il y a quand même quelques endroits qu’il ne faudrait pas manquer.

Le Petit Toit d’or

Site emblématique de la ville, le Petit Toit d’or (Goldenes Dachl) recense la période faste que vécu Innsbruck et qui connut son apogée sous le règne de l’empereur Maximilien 1er, de la puissante et fameuse famille des Habsbourg.

Situé à l’extrémité du prolongement de la Maria-Theresien-Straße, ce bâtiment est devenu un musée, que je ne visitai malheureusement pas lors de mon séjour, mais qui est inclus dans l’Innsbruck Card (je vous en parle à la fin). Entouré de nombreuses maisons atypiques, comme la Helbling Haus qui rappelle un peu les maisons réalisées par Gaudi à Barcelone, la particularité du Petit Toit d’or réside justement dans celui-ci, avec ses 2’657 tuiles de cuivre plaquées or qui étincellent même sous un temps pluvieux.

Il fut construit par l’empereur afin de dissiper les commérages de l’époque sur les (mauvaises) finances du Saint-Empire puis il servit comme « loge » pour les nombreux tournois de chevaliers qui étaient organisés (Maximilien 1er en était friand, d’ailleurs une exposition sur ceci ainsi que sur l’empereur était en place dans le palais de Hofburg lors de mon séjour).

Tour de la ville

Pour une première vue d’ensemble et une vue vraiment superbe d’Innsbruck, il vous faudra grimper quelque 133 marches. La tour de la ville, également appelée beffroi, est située en plein cœur de la cité autrichienne, à côté du Petit Toit d’or.

Dans le passé, les gardes médiévaux surveillaient les ennemis et les dangers, tels que les alertes de feu, depuis ce beffroi, et ce, pendant plus de 450 ans. Il servait également de prison. Aujourd’hui, depuis la plate-forme d’observation, vous pouvez découvrir la magnifique vieille ville, la Nordkette, l’Inn et bien d’autres points forts de la ville.

Il est à relever l’ingéniosité des personnes ayant réalisés l’expérience pour grimper au sommet de la tour, puisque deux escaliers ont été conçus, ceci afin d’éviter que les visiteurs se rendant au sommet doivent attendre ou plutôt frôler ceux qui descendent.

Triumphforte

En me baladant, je suis tombée sur un arc de triomphe. Quoi, serais-je à Paris ? Milan ? Barcelone ? Non non, bien à Innsbruck.

Un peu insolite de découvrir une œuvre romaine dans un cadre urbain entouré de montagnes, celle autrichienne a été construite en 1765 et sa particularité réside dans sa double représentation de la vie. En effet, un côté commémore un mariage et l’autre la mort, puisque juste après le mariage de Léopold, fils de l’impératrice Marie-Thérèse, son mari François 1er décédait. À la fois tragique et romantique.

C’est un peu la porte d’entrée du centre-ville, d’ailleurs, cet arc de triomphe remplaça la véritable porte qui datait du Moyen Âge.

Maria-Theresien-Straße

La Maria-Theresien-Straße est l’âme vivante d’Innsbruck et son centre piéton névralgique. Cette sorte de boulevard, long de 500 mètres, permet aux visiteurs et aux habitants de jouir de centres commerciaux, de nombreux commerces, de restaurants et de terrasses animées.

Si vous souhaitez éviter les foules, éviter plutôt alors cette rue, frétillante d’animations à toutes heures de la journée.

Maisons colorées sur l’Inn et balades le long du fleuve

Si, avant mon passage en ville, l’on m’avait demandé une image d’Innsbruck, j’aurais déclaré celle des maisons colorées vintage avec le fleuve Inn au premier plan et les montagnes enneigées en arrière-plan.

Lors de ma visite, le temps n’était pas si ensoleillé pour jouir de cette image et les cimes n’étaient plus recouvertes de poudre blanche, mais cette vue reste assurément un atout pour la ville.

Ce quartier, nommé Mariahilf – St. Niklaus est la partie la plus ancienne de la cité du Tyrol. C’est un endroit charmant où se balader, bien à l’abri des nombreux visiteurs qui restent dans la vieille ville.

Le fleuve Inn quant à lui est une source directe de nature dans la ville et permet de nombreuses balades, que ce soit à pied, à vélo ou encore en skate.

Le palais impérial d’Hofburg

Le temps commençant à se gâter, je décidai de visiter le palais impérial, nommé Hofburg. Ayant visité celui de Vienne, où la cour impériale résidait, je fus surprise de découvrir le vaste passé de celui d’Innsbruck et de l’histoire qui l’entoure.

Comme pour tout palais impérial du temps du Saint-Empire, il en impose de prestance et de grâce. Si, dans la vie de tous les jours, j’aime la simplicité et décore mon environnement de manière sobre, j’avoue admirer grandement tout ce faste, lié au rococo. Si j’ai entrepris de première instance ce train trip en Autriche, c’était quand même pour me rendre à Admont à la découverte de la plus belle et chargée bibliothèque abbatiale.

On doit à Marie-Thérèse d’Autriche ce fabuleux palais rococo, mais également baroque. En effet, elle décida de détruire l’ancien château médiéval pour réaliser ce chef-d’œuvre sur plus de 5’000 m2 avec notamment quelque 400 chambres et 30 appartements privés.

Mais il est vrai que je fus bluffée par la prestance de la salle principale qui malheureusement est interdite à la photographie et je me fis remettre à l’ordre en essayant de capturant la beauté du lieu. Sur 32 mètres de long et 13 de large, je pensais paraître inaperçue au milieu des autres visiteurs, mais je me fis prendre. Voici alors une photographie officielle :

HBI Riesensaal

Et puis, ne loupez pas les nombreuses autres pièces du palais, soit une salle de bain bleue, une chambre à coucher verte ou encore une salle de repos rose. Il faut croire qu’à l’époque, les associations de couleurs n’étaient pas à la mode. Et puis, toutes ces pièces n’illustrent que trop bien comment le pouvoir et la richesse étaient affichés au temps des Habsbourg.

Se laisser guider par la nature, accessible de partout

Ce que j’ai principalement apprécié avec Innsbruck, c’est son cadre naturel éblouissant de toute part. Que l’on regarde à droite, à gauche, par devant ou par derrière, un bout de nature sera à découvert et permet à chacun de ne pas se sentir oppresser par la vie citadine. Bien que la montagne, en elle-même, puisse donner ce sentiment d’oppression, Innsbruck se trouvant dans une vallée, elle apparaît plutôt comme veillant sur la cité autrichienne.

La Sinn coule également à Innsbruck.

Hofgarten

Je vous parlais à l’instant de Hofburg. Tout palais impérial avait un jardin royal pour laisser les souverains profiter d’un coin de verdure en toute tranquillité. C’était également un lieu faste et de savoir afin de montrer à la cour, la splendeur de diverses plantes, arbres ou encore petits pavillons de repos.

Ainsi, Hofgarten est un jardin idyllique situé à quelques pas du Hofburg. Toute visite à Innsbruck ne serait pas complète sans s’être promené quelques instants dans ce jardin classé, qui date d’environ 600 ans.

Bien entretenu, c’est un lieu de rencontre populaire pour les habitants ainsi que pour les visiteurs. Se promener simplement, se reposer sur un des nombreux bancs ou encore lire un livre à l’ombre d’un saule pleureur, voilà de quoi se détendre par un après-midi ensoleillé.

Nordkette, Top of Innsbruck

C’est assurément l’attraction phare d’Innsbruck : se rendre à la station de Hafelekar à 2’300 m. Surnommé le Top of Innsbruck, en une vingtaine de minutes, il est possible de passer de la vallée tranquille à des sommets, parfois encore enneigés et resplendissants.

Pour ce faire, l’expérience commence par emprunter, à la station Congress, qui se trouve à côté du Hofburg, le funiculaire moderne Hungerburgbahn. L’architecture de celui-ci a été conçue par l’architecte vedette Zaha Hadid, qui s’est inspirée des glaciers, des mouvements de la glace et de la neige.

Il vous emmènera de la vieille ville d’Innsbruck jusqu’au Hungerburg. Là, vous passerez du funiculaire à la télécabine. D’ailleurs, avant de monter dans le téléphérique, prenez le temps d’admirer la vue depuis le parvis de la station, ce que je fis, puisqu’à l’aller, je décidai de prendre le bus (me trouvant à la gare et non vers la station Congress) pour le quartier de Hungerburg. Si vous faites ceci, vous devrez prendre le bus J pour sortir au terminus : arrêt Nordkette.

Puis, vous monterez dans la télécabine du Seegrubenbahn qui vous emmènera jusqu’au Seegrube à 1’905 m. Celui-ci est un petit plateau situé au milieu des montagnes accidentées du Karwendel. La station de montagne du Seegrubenbahn se trouve ici, tout comme la station de vallée du Hafelekarbahn. Lors de mon ascension, j’ai immédiatement changé pour la télécabine vers Hafelekar. Mais vous pouvez également profiter de la terrasse à cet endroit avant de vous aventurer vers les cimes. Cependant, lors de mon escapade, le temps était un peu capricieux et je préférais directement me rendre au sommet avant l’orage. Le restaurant sert une cuisine tyrolienne et offre une situation ensoleillée, en temps normal.

Sans effort, avec le deuxième télécabine, vous arriverez ensuite à 2’300 mètres d’altitude. C’est un lieu facilement accessible pour tous ceux qui souhaitent s’élever dans les montagnes sans randonner. Il n’est finalement même pas nécessaire d’avoir des chaussures de marche (j’avais d’ailleurs oublié les miennes), bien que le terrain alentour semble escarpé et accidenté. Dès ce point, je vous conseille simplement de partir à la découverte tout en admirant une vue incroyable sur la vallée de l’Inn.

Plusieurs points de vue sont aisément accessibles, notamment en empruntant un large chemin pavé pour atteindre le « Karwendelblick ». J’empruntai également quelques chemins au gré de mes envies, sans réellement m’aventurer trop loin, n’ayant pas des chaussures adaptées, ni le temps pour randonner en montagne, puisque la pluie commençait à se faire sentir.

Je restais de longues minutes à contempler la vue à 360° à couper le souffle et à me laisser surprendre par le paysage. La ville semble si proche et les montagnes environnantes si éloignées alors que je me trouve au sommet de l’une d’elles. L’air est frais, pensez d’ailleurs à prendre un k-way ou une petite laine.

Malgré la fraiche température, je me surprends à rester une petite heure à contempler la roche accidentée sur ma droite, les quelques traces de neige éternelle sur ma gauche ou encore les nuages menaçant dangereusement les cimes. À mes pieds, Innsbruck resplendit entourant le fleuve de l’Inn, au loin le tremplin qui sera mon prochain stop. Je me sens bien, je me réadapte à la montagne, après quelques mois sans y avoir crapahuté. Je pense que j’aurais pu y passer la journée, mais midi sonne et la faim fut à ce moment plus grande que l’envie de rester, contemplative, au sommet.

Mutterer Alm, la montagne à côté d’Innsbruck

Initialement, je me décidai de rester à Innsbruck deux jours entiers afin de partir randonner vers l’Achensee. Pour ce faire, depuis Innsbruck, il me fallait prendre un train régional pour Jenbach puis un bus pour Pertisau afin d’y prendre une télécabine pour Zwölferkopf et enfin entreprendre 2h de marche pour une vue à couper le souffle au sommet du Bärenkopf. Mais j’eus, le soir d’avant, cet instinct qui te dit que cela n’allait pas le faire. Sans chaussures de marche, un smartphone dont la batterie ne tient pas une journée et surtout en étant seule, je commençais à réfléchir sérieusement à cette entreprise. Puis, je lus énormément de blogs en allemand parlant de cette randonnée et aucun ne s’accordait sur la difficulé, le temps ou encore le tracé. Je finis par me dire que je n’étais pas préparée à entreprendre ceci seule et repoussait cette randonnée à un autre voyage.

Ayant reçu la Welcome Card (je vous en parle à la fin de cet article), je décidai alors d’en profiter et d’aller en montagne, mais de manière bien plus simple que pour l’Achensee. Donc, ce sera Mutterer Alm.

Cet alpage ne se situe pas directement à Innsbruck. Il vous faudra prendre le tram STB au départ de la gare centrale (ou vous rendre en voiture) et sortir à l’arrêt Mutters Nockhofweg/Muttereralm Bahn. De là, quelques minutes à pied vous mèneront au départ de la télécabine. Celle-ci vous portera ensuite à 1’608 mètres.

L’alpage propose, outre de belles vues sur la vallée de l’Inn et le massif de la Nordkette, une bonne dose d’amusement et de découvertes pour les enfants principalement avec différentes activités. Les grands seront plutôt amusés par la randonnée et le VTT. J’hésitais à redescendre en Mountain Cart, mais au vu de l’attente, je préférais me dégourdir les pattes en marchant jusqu’au Panoramasee. Ce lac panoramique est un endroit idyllique pour se reposer, proposant des chaises longues en bois, des tables de pique-nique et une vue imprenable sur la vallée.

Je gambadai une petite heure avant de me diriger vers le restaurant d’alpage qui propose des spécialités tyroliennes. Je goûtai à la cuisine typique de la région, à savoir des Spinatknödel : de délicieuses boulettes d’épinards, moelleuses et simples, gratinées de parmesan. Un délice, mais un peu lourd, je fus ainsi contente de redescendre avec la télécabine.

Tremplin de Bergisel 

Conçu par Zaha Hadid, l’architecte star qui réalisa d’autres œuvres dans la ville (station de Hungerburgbahn, le tremplin de saut à ski domine la ville qui accueillit les Jeux Olympiques d’hiver de 1964 et 1976. Repère imposant d’Innsbruck, c’est un spectaculaire mélange d’urbanisme et de nature. L’architecte a décrit comme ceci l’infrastructure : « un hybride organique, sorte de croisement de tour et de pont réussissant à donner une image abstraite de la vitesse, du mouvement et de l’envol. En effet, la structure réunit un pont comme rampe d’élan, un bâtiment en tant que tour et une construction d’acier dans la section supérieure de cette dernière ».

En temps normal, le tremplin de Bergisel peut accueillir jusqu’à 28’000 spectateurs et l’événement phare annuel est l’épreuve dans le cadre de la tournée des Quatre Tremplins (deux en Allemagne – Oberstdorf et Garmisch-Partenkirchen – et deux en Autriche – Bischofshofen et Innsbruck). L’installation, hormis lors de la visite de touristes, sert pour l’entraînement estival et pour la préparation aux divers championnats.

La visite de cette installation sportive vaut le détour, puisque de nombreux panneaux expliquent la pratique du saut à ski ainsi que de l’exploitation de l’infrastructure, de quoi en apprendre énormément sur un sport spectaculaire et peu commun.

La hauteur de la tour s’élève à 50 mètres au-dessus du sol et abrite au premier niveau le départ avec la plateforme de saut, au deuxième un restaurant et au troisième étage une terrasse avec vue. Ces deux derniers peuvent être atteints en ascenseur, mais je vous conseille de redescendre par les escaliers, puisqu’une petite exposition de posters de grands champions – surtout autrichiens dont notamment Gregor Schlierenzauer, qui était mon favori à l’époque où je suivais assez assidûment ce sport, par contre nulle trace de Simon Ammann, l’immense champion suisse (chauvinisme, mais trouvez-moi un plus grand champion que lui !), peut-être est-ce dû au fait qu’il n’a jamais remporté le tournoi des Quatre Tremplins…

J’ai particulièrement apprécié voir d’où les journalistes de divers pays commentent l’épreuve ainsi que d’apercevoir où les juges sont situés. Assez marrant quand on y pense de les voir dans ces petites cabines en diagonale.

Par la suite, il se mit à pleuvoir et possédant l’Innsbruck Card, je partis me réfugier au musée Tyrol Panorama. Celui-ci est le témoin de l’histoire de la région, intéressant, mais sans plus. C’est pourtant la peinture géante de 1’000 mètres carrés de large qui me stupéfia.

Kristallwelten de Swarovski 

Je me décidai à prendre l’Innsbruck Card quand je sus que le musée-expérience de Swarovski était inclus dans le forfait. En effet, l’entrée est quelque peu onéreuse (19 euros) et surtout le shuttle qui s’y rend 4 fois par jour est au prix de 7.50 euros, mais compris également.

Je ne suis pas une immense amatrice de bijoux, mais il s’avère que j’ai un petit faible pour la marque Swarovski. Je ne pouvais alors passer à côté du « monde de cristal » établi par la marque dans son fief initial de Wattens.

Les Swarovski Kristallwelten ont ainsi été ouverts en 1995 à l’occasion du centenaire de l’entreprise Swarovski. C’est à l’artiste André Heller que l’on doit ce lieu unique, dédié, selon lui, à l’imagination, notamment au travers de la visite des étincelantes Chambres des Merveilles. Bling bling pour sûr, je trouve que le prix de 19 euros pour la visite des chambres et l’entrée au parc est un peu exorbitant, mais finalement je passai un agréable moment.

Ces chambres montrent comment différents artistes interprètent le cristal et certaines chambres sont particulièrement intéressantes. C’est réellement le parc qui attisa toute ma curiosité, après avoir déboursé plusieurs dizaines d’euros (heureusement qu’il y a des soldes dans le store…) pour une jolie bague. J’eus un coup de cœur pour un magnifique collier représentant la lune, mais au vu du prix (plus cher que 3 nuits à l’auberge de jeunesse…), je passai malheureusement mon chemin (lien du collier, cadeau de Noël si ma famille lit ceci) !

Conseils aux voyageurs : Innsbruck Card & Welcome Card

Innsbruck (et l’Autriche en général) est assez cher. Le fait d’être dans une station avec de nombreuses remontées mécaniques expliquent de plus ces divers coûts. Ainsi, un seul conseil vous est donné dans cet article afin d’économiser un max : prendre l’Innsbruck Card.

Mais premièrement, peut-être que vous auriez déjà le droit à quelques économies grâce à la Welcome Card. Celle-ci vous est fournie par l’hébergement commercial (hôtel, auberge, etc.) selon le nombre de nuits que vous faites.

En effet, à partir de 2 nuits, les transports en commun à Innsbruck sont gratuits, puis dès 3 nuits d’autres prestations gratuites entrent en jeu. Avec cette carte d’invité, vous bénéficiez d’entrées gratuites ou à prix réduit dans de nombreuses activités de loisirs. Certains chemins de fer de montagne sont également gratuits (DreiSeenBahn à Kühtai, Muttereralmbahn, 20% de réduction pour le Nordkettenbahn, etc.). Faisant 3 nuits à l’auberge de jeunesse (que je vous recommande vivement !), je pus ainsi profiter de la gratuité pour aller à l’alpage de Mutterer Alm.

Si vous souhaitez également voir beaucoup de choses à Innsbruck et dans ses environs, le bon plan est assurément l’Innsbruck Card ! Avec cette carte, vous pouvez explorer la ville pendant 24, 48 ou 72 heures et bénéficier de nombreuses réductions et entrées gratuites. C’est surtout un pass indispensable si vous pensez vous rendre au Nordkette (rien que 45 euros A/R) durant votre séjour. Je pris la carte 48 heures et je la rentabilisai clairement. Certes, cela peut pousser à la consommation et à faire plus d’activités que prévu, mais selon ce que vous planifiez pour votre escapade tyrolienne, cela peut être un atout considérable et économique à prendre en compte.

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